11 Janvier 2021
Le porte-parole du gouvernement, lui, n'est pas "convaincu" par cette comparaison, et enchaîne, dans la foulée, en utilisant le même genre de formule.
"Si le débarquement avait été géré comme Anne Hidalgo a géré les vélib, les bateaux n'auraient jamais quitté l'Amérique".
Puis d'ajouter : "Je suis assez surpris de recevoir des leçons de logistique de la part d'une élue qui n'a pas su gérer le vélib, l'autolib, qui a montré qu'elle savait transformer l'or en plomb".
A la guerre de bons mots, gouvernement et opposition se livrent une bataille sans merci. Quant à la stratégie vaccinale, sa mise en place "s'accélère", assure Gabriel Attal. Il ne reste plus qu'à attendre le débarquement...
Dimanche 10 janvier, c'est Anne Hidalgo qui a étrillé le gouvernement dans le Journal du dimanche. La maire de Paris estime que les ministres en place, et le président de la République, considèrent à tort "les collectivités locales non comme des alliés mais comme des contre-pouvoirs".
"Avec de telles carences, le débarquement de juin 1944 aurait échoué", a-t-elle lâché. Et cette punchline a fait couler beaucoup d'encres et engendré énormément de réactions. Dont celle de Gabriel Attal, ce lundi 11 janvier au micro d'Europe 1.